Honnêtement, je n'ai jamais eu la langue de bois. Mais je suis assez fâchée...
J'aime la mode! beaucoup, c'est même aussi mon métier, Mais je trouve qu'on se moque de nous...
Oui vraiment!
J'arpente en ce moment les rues et les boutiques pour sentir l'air du temps, comme à chaque saison. J'entre dans les boutiques ma main effleure les tissus je regarde les étiquettes les détails nouveaux ou pas, puis le prix et là je manque de m'étouffer.
Non sans rire un gilet tout ce qu'il y a de plus basique en coupe, petit cachemire de qualité moyenne 375 euros .
Sandro, Maje, Iro pullulent au quartier latin mais pas que...
Cette fois je sens qu'on se fiche de nous. Qualité médiocre, tissus qui se froissent ne se lavent pas où avec d'infinies précautions puisque plus personne ne se mouille avec des étiquettes précisant ne se lave pas. Ah bon parce qu'en plus d'un prix calamiteux il faut s'offrir le pressing?
Une autre chose me dérange, les vendeuses qui prennent un air surpris quand on trouve le prix excessif,
C'est excessif, pour cette qualité. Aussi dans ce qui suit, plus bas, on compare Chloé a Sandro.
RESTER HUMBLE, n'est pas le fort de ces deux petites marques si agréables à leur début. Le progrès de leur expansion ne vient pas de la qualité et de la créativité mais bien de leurs actionnaires. J'aime beaucoup la phrase de la journaliste, qui parle de diversification vers le bas drôle? Oui peut-être!
SOYONS EXIGENTES, NOUS LE VALONS BIEN!
Quand une marque propose
un produit dit de luxe qu'au moins nous ayons la sensation d'avoir un produit de luxe!
Quand un pull bouloche au bout de deux heures, qu'un tissu froisse plus que de raison qu'une coupe n'est pas parfaite à ce prix là oui je réagis. Et que dire de la création on nous inonde de robes de tops quasi-identiques d'une saison sur l'autre.
VOTRE OPINION M'INTERESSE. VOS IMPRESSIONS, VOS DESIRS DE MODE...
Que manquait-il au duo Maje/Sandro pour enfin conquérir la planète ? Essentiellement un actionnaire digne de ce nom, susceptible - de par sa puissance financière - de donner des ailes à ces petits génies du prêt-à-porter nouvelle génération...
En décidant de se placer sur un créneau jusque-là peu exploité (celui du middle luxe créateur), les soeurs Évelyne Chétrite et Judith Milgrom - respectivement à la tête de Sandro et Maje- ont bouleversé les codes du fashion system. Il est vrai qu'avec ses pièces pointues (mais moins onéreuses que chez Chloé), ses égéries haut de gamme et ses boutiques épurées, le cartel Sandro-Maje-Claudie Pierlot se place aujourd'hui au centre du désir des modeuses. Et ce bien au-delà des frontières : de New York à Tokyo, ces griffes à l'aura frenchy séduisent toutes celles qui désirent acquérir un peu de ce chic so parisien...
Dès lors, rien d'étonnant à ce que le très select Net-a-Porter ait fini par intégrer à son offre 5 étoiles des marques telles que Sandro ou Iro. Il était également prévisible qu'un groupe tel que LVMH - ici rejoint par Louis Dreyfus - finisse par s'y intéresser, ces dernières représentant un placement potentiellement très lucratif. En pleine expansion (le taux de croissance de Sandro et Maje frôle des 30%) et s'adaptant parfaitement à la conjoncture actuelle (les pièces Maje partent bien plus vite que leurs homologues de chez Dior), ces petites griffes seront en effet sûrement les eldorados financiers de demain...
En s'offrant 51% des parts du groupe SMCP Sandro ,Maje, Claudie Pierlot), le numéro un mondial du luxe a désormais toutes les cartes en main pour en faire une valeur incontournable à l'échelle internationale. Loin de s'offusquer de cette "diversification vers le bas" du très classieux LVMH, les marchés financiers ont salué l'opération en faisant grimper le cours de l'action de 2.08% dès l'annonce de l'acquisition. Encore une fois, Bernard Arnault semble avoir visé juste... à quand la réplique de Pinault-Printemps-Redoute ?